Les Défis Mission Mégawatt :
Ensemble pour un avenir durable!
La transition énergétique, c’est l’affaire de tous!
Avec les Défis Mission Mégawatt, on vous propose une façon simple et amusante de faire votre part.
Ces défis thématiques vous permettent de découvrir des gestes concrets pour réduire votre consommation d’énergie et contribuer, à votre échelle, à un avenir plus durable.
Pas besoin d’être un expert pour participer!
Chaque défi est accessible, facile à réaliser et conçu pour s’intégrer dans votre quotidien.
Et pour rendre l’expérience encore plus motivante, un tirage aura lieu après chaque défi, en plus d’un grand prix final à la fin des Défis!
Ensemble, montrons que chaque petit geste peut faire une grande différence.
Découvrez les 7 défis et les actions clés pour les relever avec succès!
Les actions proposées
Action no 1/ Trouvons la température raisonnable.
Bien sûr, il faut être confortable chez soi et le degré de confort varie en fonction des individus, mais envisagez de vous habiller plus chaudement l’hiver afin de réduire un peu le chauffage. Un chandail déposé sur les épaules peut même faire une bonne différence!
L’idéal est de conserver une température de 19 ou 20 degrés C pendant la journée dans les pièces occupées, et de 16 ou 17 degrés la nuit. Évidemment, il faut respecter ses propres limites.
Notons qu’abaisser la température de 1 degré C pourrait réduire la consommation d’énergie de 7 %. Ce n’est pas rien!
Autres éléments à considérer :
- Il vaut la peine d’abaisser la température des pièces inoccupées… et d’en fermer la porte évidemment. C’est une bonne façon de réduire la facture d’énergie sans nuire au confort des occupants.
- Changer les vieux thermostats par des thermostats électroniques, idéalement programmables, communicants ou intelligents, est toujours une bonne décision; les économies vont rapidement compenser l’investissement.
- Prenons soin de choisir des thermostats en fonction de la puissance de nos plinthes électriques.
- Si vous avez un échangeur d’air, limitez l’échange d’air pendant l’hiver. Généralement, on peut choisir de l’établir à 20 minutes par heure, ce qui fera une bonne différence sur les besoins en chauffage.
- Chassez les fuites de votre habitation en installant des joints et des coupe-froids aux fenêtres et portes afin de réduire les pertes de chaleur. Pour les plus anciennes fenêtres, envisagez l’installation de pellicule plastique amovible pour augmenter le confort et la performance énergétique.
- Une autre bonne piste: envisageons d’adhérer au service de maison intelligente Hilo qui offre des équipements de pointe et la possibilité de relever des défis de réduction de la consommation électrique, qui apportent des récompenses en argent. Détails : hiloenergie.com
Pour aller plus loin : https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/conseils/fenetres-chauffage-climatisation/conseils-chauffage.html
Action no 2 / Ajustons la température du réfrigérateur.
Parce qu’il fonctionne de manière constante, le frigo est l’appareil électroménager qui consomme le plus d’énergie dans une habitation. On doit donc s’assurer de garder les aliments à des températures favorisant leur conservation, sans toutefois consommer inutilement de l’énergie. Pour la section des aliments frais, une température de 1,7 à 3,3 degrés C est suffisante (35 à 38 degrés F). Pour le congélateur, on choisira – 17 ou – 18 degrés C (environ 0 degré F). Une température de 5 à 6 °C plus basse – et inutile – peut augmenter la consommation d’énergie de 25 %!
Autres éléments à considérer :
- À plus de 4 degrés C, les bactéries peuvent proliférer rapidement. Alors, restons vigilants si on augmente la température de la zone fraiche.
- Évitons de laisser la porte du réfrigérateur ouverte trop longtemps. Dès qu’on l’ouvre, jusqu’à 30 % d’air froid s’en échappe. Bien sûr, il continue de fuir aussi longtemps que la porte est ouverte.
- Évitons de surcharger les étagères et la porte du réfrigérateur car la circulation de l’air à l’intérieur sera réduite et l’appareil perdra de son efficacité.
- Les réfrigérateurs avec congélateur supérieur consomment habituellement moins d’énergie que les modèles à congélateur inférieur.
- Les réfrigérateurs certifiés ENERGY STAR® donnent un rendement énergétique de 9 à 10 % meilleur que la norme canadienne (pour les appareils de format moyen).
Action no 3 / Vérifions la température du chauffe-eau.
Si nous avons le contrôle sur cet appareil énergivore qu’est le chauffe-eau, qui représente à lui seul 20 % de la consommation énergétique d’un ménage, assurons-nous que la température est de 60 degrés C maximum. Une température plus élevée entraîne une surconsommation inutile. De plus, une température de 60°C est suffisamment chaude pour éliminer les bactéries et assurer une eau chaude confortable pour les besoins domestiques. Il est généralement difficile de trouver le bon ajustement avec le cadran d’ajustement sur le chauffe-eau : au besoin, plaçons un thermomètre sous l’eau chaude du robinet pour déterminer la bonne température.
Autres éléments à considérer :
- Si le chauffe-eau et les tuyaux d’eau chaude se trouvent dans un endroit non chauffé, il vaut la peine d’isoler ces éléments. Une gaine isolante pour chauffe-eau et des tubes isolants en mousse pour canalisations permettront de réduire la consommation d’énergie. S’ils se trouvent dans un endroit que nous chauffons habituellement, les pertes d’énergie contribueront au chauffage.
- Au moment de remplacer un chauffe-eau, il est conseillé d’opter pour un nouvel appareil doté de trois éléments chauffants plutôt que deux. Le prix est comparable, la consommation d’énergie aussi, mais les nouveaux chauffe-eaux permettent de mieux contrôler, collectivement, les pointes de consommation en hiver.
Un outil pour calculer sa consommation d’eau chaude : https://www.hydroquebec.com/residentiel/espace-clients/consommation/outils/calculette-consommation-eau.html
Action no 4 / Lavons à l’eau froide.
Sur la plupart des laveuses à linge, plusieurs modes de lavage choisissent par défaut l’utilisation de l’eau tiède ou chaude. La température de l’eau peut facilement être modifiée manuellement; avec des détergents appropriés, laver à l’eau froide donnera des résultats aussi bons. Cela vaut la peine de le faire : de 80 à 90 % de l’énergie consommée par une laveuse sert simplement à chauffer l’eau!
Autres éléments à considérer :
- Si les vêtements sont très sales, envisagez de les faire prétremper au lieu de les laver deux fois.
Lancez un lavage lorsque vous avez une grosse brassée! Les laveuses consomment moins d’énergie lorsqu’elles sont chargées au maximum. - Si votre laveuse comporte un sélecteur de niveau d’eau, assurez-vous de toujours le régler selon le volume de linge à laver. Les machines plus récentes effectuent le réglage automatique en fonction des vêtements détectés dans la cuve.
Action no 5 / Sachons sécher!
Sur le plan énergétique, le meilleur choix est évidemment de faire sécher les vêtements à l’air libre, mais c’est parfois difficile lorsqu’il fait– 20 degrés à l’extérieur! Si vous le pouvez, prévoyez un endroit dans la maison où ce serait possible de le faire pendant l’hiver… et planifiez déjà votre système extérieur pour le retour du temps plus doux!
Autres éléments à considérer :
- Si vous utilisez la sécheuse, suivez quelques consignes simples afin de réduire la consommation d’énergie :
- Faites sécher des brassées qui optimisent l’espace disponible; une petite quantité de vêtements demandera presque autant d’énergie qu’une brassée deux fois plus importante.
- Si vous avez plus d’une brassée, commencez la deuxième dès que la première est terminée; ainsi, l’appareil déjà chaud consommera moins d’énergie.
- Choisissez une température modérée; le temps épargné grâce à une température plus élevée ne donne aucune économie d’énergie au final, c’est même le contraire qui se produit.
- Nettoyez le filtre après chaque cycle de séchage; un filtre obstrué entraine une consommation d’énergie plus élevée.
EXTRA! Autres actions faciles (juste pour vous!) pour le Défi no 1.
Puisque le chauffage de l’eau représente la deuxième source de consommation d’énergie d’un ménage, après le chauffage de l’habitation, il vaut la peine de passer en revue certaines autres mesures efficaces :
- Fermons le robinet pendant que nous nous brossons les dents (ou nous nous rasons).
- Privilégions la douche (pas trop longue!) plutôt que le bain. Si on prend un bain, évitons de trop remplir la baignoire; une baignoire à moitié remplie exige déjà 33 % plus d’eau chaude qu’une douche de 7 minutes.
- Si ce n’est déjà fait, installons une pomme de douche et un aérateur de robinet économiseurs d’eau.
- Démarrons le lave-vaisselle lorsqu’il est plein et évitons de rincer inutilement la vaisselle et les couverts auparavant car cela implique la consommation d’eau chaude à deux reprises, plutôt d’une. Aussi, choisissons le cycle qui assure le meilleur lavage… le plus court possible. (N’hésitez pas à tester différents cycles!)
Encore d’autres conseils en matière de chauffage de l’eau : https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/conseils/eau-chaude/conseils.html
Pour aller plus loin sur le sujet : https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/conseils/electromenagers/conseils.html
Les actions proposées
Action no 1 / Éteignons!
Il existe une croyance selon laquelle laisser les lumières allumées en permanence consomme moins d’énergie que de les éteindre et les allumer selon les besoins. C’est complètement faux!
Lorsqu’on sort d’une pièce ou qu’on quitte la maison, éteignons! Même chose au moment de se coucher : développons le réflexe d’éteindre les lumières à l’extérieur, à moins que nous ayons une minuterie qui assurera une gestion optimale de l’éclairage. Hydro-Québec évalue qu’éteindre les lumières la nuit permet d’économiser environ 40 $ par année (basé sur trois ampoules de 60 watts chacune pendant huit heures par nuit).
Autres éléments à considérer :
- Utilisez des ampoules dont l’intensité ne dépasse pas vos besoins : plus l’intensité est élevée, plus la consommation l’est également.
- Pendant la journée, ouvrez les toiles et rideaux afin de profiter au maximum de la lumière naturelle et ainsi retarder, le plus possible, le recours à l’éclairage électrifié. Surtout l’hiver!
- Plutôt qu’éclairer toute une pièce, optez pour l’éclairage de la zone d’activité que vous occupez. Vous êtes au bureau? Allumez une lampe de bureau adaptée, qui donnera un meilleur résultat que l’éclairage de toute la pièce (et qu’on finira souvent par renforcer par l’utilisation d’un autre appareil d’éclairage plus adapté). Si vous vous installez pour lire, choisissez une lampe appropriée, qui dirige bien la lumière sans faire de l’ombre dérangeante.
- De préférence, installez vos lampes sur pied ou de table dans les coins plutôt que le long des murs; cela permettra à la lumière d’être réfléchie par deux murs plutôt qu’un seul, et d’être ainsi mieux diffusée dans la pièce.
Action no 2 / Pensons DEL.
Les ampoules à DEL (diode électroluminescente / LED en anglais) consomment en moyenne de 70 à 90 % moins d’énergie que les ampoules conventionnelles, à filaments. En plus, ces ampoules durent nettement plus longtemps… environ 15 ans!
Élément à considérer :
- Il peut être approprié d’utiliser des gradateurs pour régler l’intensité lumineuse en fonction des besoins du moment; du coup, vous économisez de l’énergie et vous allongez la durée de vie des ampoules.
Pour en savoir plus sur le choix d’une ampoule : https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/conseils/eclairage/del.html
Action no 3 / Sachez vous équiper!
Dans les zones moins fréquentées – comme les couloirs, les escaliers, le garage – songez à installer des minuteries ou détecteurs de mouvements. Ces appareils finiront par être rentabilisés s’ils permettent d’éteindre les ampoules qui éclairent inutilement.
Aussi, il peut être parfois profitable d’utiliser des prises multiples si cela permet de couper l’alimentation de plus d’un appareil à la fois… et que ça entraîne des économies d’énergie au final.
Élément à considérer :
- Prenez garde, les ampoules à DEL ne sont pas toutes compatibles avec les gradateurs; c’est inscrit sur les boites d’ampoules.
Action no 4 / Préférez les couleurs claires.
Loin de nous l’idée de dicter vos choix en matière de design et décoration, mais… Si vous avez le choix, préférez des couleurs claires pour les murs et les plafonds; ils réfléchissent nettement plus la lumière et ils peuvent réduire considérablement les besoins en éclairage artificiel, autant le jour que le soir.
Dans le même esprit, il est conseillé de placer le bureau (ou la machine à coudre et la table à dessin!) près d’une fenêtre, de façon à profiter de la lumière naturelle au maximum. Et c’est tellement plus agréable!
Pour en connaitre davantage sur l’éclairage: https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/conseils/eclairage/conseils.html
Pour calculer la consommation de votre éclairage : https://www.hydroquebec.com/residentiel/espace-clients/consommation/outils/calculette-eclairage.html
Les actions proposées
Action no 1 / Sortons de la douche!
On l’a mentionné dans un défi précédent, le chauffage de l’eau représente 20 % de la consommation électrique d’un ménage québécois. Ce qu’on sait moins, c’est que le quart de cette eau est utilisée pour les douches et les bains. Cela en fait les plus grandes sources de consommation d’eau chaude de la maisonnée!
Remplacer une douche de 10 minutes par une douche de 5 minutes permet d’économiser environ 45 litres d’eau à chaque fois : pour une seule personne, c’est 300 litres d’eau par semaine qu’on n’a pas besoin de chauffer! À la fin de l’année, cela représente une économie de plus de 40 $ sur la facture d’électricité. Si nous sommes plusieurs à la maison à suivre le mouvement, ça peut payer une partie des cadeaux de Noël à la fin de l’année!
Si, en plus, on s’assure d’avoir un pommeau de douche à débit réduit (environ 6 litres par minute plutôt que 9,5 litres), l’économie est environ 35 % encore plus importante. (Pour info: un bain peut contenir jusqu’à 150 litres d’eau, voire plus!)
Outil pour vérifier le débit des robinets et douches :
https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/conseils/eau-chaude/verifier-debit-eau.html
Autres conseils :
https://transitionenergetique.gouv.qc.ca/residentiel/conseils-pratiques/eau-chaude
Action no 2 / Cuisinons santé (!)
Aux fourneaux, on s’efforce de concocter des plats savoureux et santé, et c’est parfait. Mais pensons aussi à la santé de la planète, du bilan énergétique et du portefeuille!
Il existe plusieurs moyens d’être plus performants dans la cuisine. En voici :
- Faire une pierre deux coups : planifions mieux et cuisinons plus d’un plat à la fois afin de profiter d’un four déjà chaud. Si c’est possible, faisons cuire deux plats en même temps. En plus, on peut réduire le temps de cuisson en utilisant le mode convection, si disponible, qui crée une chaleur tournante, mieux répartie.
- Penser plus petit : si vous avez un air fryer (friteuse à air chaud), explorez ses différentes options de cuisson. C’est moins long à faire chauffer que le grand four, donc moins énergivore, et cela convient à presque tous les types de plats.
- Choisir la bonne quantité : si on fait bouillir de l’eau pour le thé ou la cuisson, on a intérêt à chauffer la quantité la plus exacte possible afin de réduire le temps de chauffe et d’économiser l’énergie.
- Mettre un couvercle : à moins que la recette ne l’exige, plaçons un couvercle sur les casseroles pour mieux retenir la chaleur et accélérer le processus de cuisson.
Action no 3 / Lavons efficacement
Nos électroménagers sont dotés de programmes courts ou «éco», et pourtant, nous sommes nombreux à ne jamais nous en servir! Or, les économies d’énergie sont importantes. Par exemple, un cycle normal de lave-vaisselle consomme 40 % plus d’énergie qu’un cycle «éco»… qui est effectivement plus écologique et économique.
Pourquoi? Simplement parce que le temps de lavage est plus court, qu’il exige moins d’eau chaude. Et normalement, le cycle «éco» n’inclut pas le séchage à l’air chaud, qui est une autre belle façon de consommer plus d’énergie.
On peut adopter la même approche dans la salle de lavage en choisissant un cycle plus court de la machine à laver, parfois 50 % plus court. D’autant qu’il est plutôt rare que nos vêtements soient complètement souillés…
Voici d’autres conseils dans la même veine :
- Limiter le temps passé à rincer la vaisselle avant de la mettre au lave-vaisselle. (Si ça ne lave pas bien, pensons plutôt à changer de détersif!)
- Charger complètement le lave-vaisselle ou la machine à laver pour maximiser l’efficacité de chaque cycle.
- Pendant le lavage à la main, remplir l’évier ou la cuve plutôt que de laisser couler l’eau chaude pendant d’interminables minutes.
Action no 4 / Soyons maître du temps!
Nous n’avons pas – hélas! – la capacité de ralentir la marche du temps, mais nous pouvons intervenir dans la mesure de nos moyens.
Par exemple, réduisons le temps de chauffage des pièces que nous occupons peu ou pas dans la journée. Nous avons une grande salle de bain chauffée comme un spa pour la routine du matin? Nous nous enfermons dans le bureau pour la journée? Nous avons des chambres à coucher désertées dès le réveil? Dans chaque cas, il vaut la peine de réduire le temps de chauffage des pièces inutilisées. Nos hivers sont longs, les économies vont s’additionner!
Éteindre rapidement les appareils inutilisés est une autre façon d’améliorer notre bilan énergétique. Ordinateurs, téléviseurs, éclairage… pensons-y, les appareils en veille consomment beaucoup! Au besoin, utilisons des barres d’alimentation pour éteindre plus d’un appareil à la fois, installons des minuteries ou un œil magique pour mieux contrôler le temps de consommation.
La technologie peut nous aider d’une autre manière : par exemple, le thermostat programmable pour ajuster automatiquement la température en fonction de notre emploi du temps ou encore les systèmes contrôlés à distance, avec nos appareils mobiles, en fonction de nos activités de la journée. Jetons aussi un œil sur le système Hilo, d’Hydro-Québec, qui permet de mieux gérer notre énergie en hiver et procure des remise en argent fort intéressantes!
Pour découvrir Hilo :
https://www.hiloenergie.com/fr-ca/
Les actions proposées
Action no 1 / Achetons local
La promotion de l’achat local est loin d’être un sujet nouveau. Difficile de dire parfois ce qui est local et ne l’est pas, mais chose certaine, si on achète des produits locaux et régionaux comme des fruits, des légumes, des viandes et des biens manufacturés, on réduit les distances parcourues pour que ces produits arrivent chez soi.
Or, l’impact est plus grand que cela. À proximité, on peut acheter d’entreprises dont on connait plus facilement les méthodes de production, et elles sont souvent plus respectueuses de l’environnement et des individus que dans certains pays éloignés. L’achat de proximité a aussi un impact sur les besoins d’emballage et de conservation longue durée des fruits et légumes, des procédés qui sont très gourmands en énergie.
Même si ce n’est pas toujours facile, on peut aussi privilégier les aliments qui suivent le rythme des saisons… et tenter de trouver un endroit frais chez soi pour placer des légumes qui se conservent longtemps, comme les courges, les pommes de terre, les oignons, l’ail, etc.
L’achat local (même pour des produits fabriqués à l’étranger) a une autre vertu : il contribue directement à maintenir des emplois et des services ici.
Action no 2 / Pensons performance
Au moment de choisir de nouveaux électroménagers, assurons-nous de mettre la main sur des appareils certifiés Energy Star, qui consomment moins d’énergie que des appareils équivalents non certifiés. Généralement, ils sont 10 % plus performants, et cet écart est encore plus grand dans le cas des machines à laver, qui peuvent consommer 25 % moins d’énergie et 45 % moins d’eau que les modèles non certifiés.
Il existe sur le web des ressources précieuses pour mieux choisir ses électroménagers et les entretenir, ce qui aide à maintenir leur efficacité énergétique. (Voir le lien plus bas pour accéder à des contenus pertinents.)
Afin de favoriser l’achat d’appareils performants qui contribuent à la transition énergétique, le programme Logis vert d’Hydro-Québec accorde de l’aide financière à l’achat d’une cuisinière à induction, d’une sécheuse à pompe à chaleur, de thermopompes. Des travaux d’isolation sont aussi subventionnés.
Vous possédez ou songez à l’achat d’une piscine ou d’un spa? De l’aide financière peut aussi être accordée.
- Conseils pour l’achat et l’entretien d’électroménagers : https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/conseils/electromenagers/conseils.html
- Tous les détails sur l’aide financière ici: https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/aides-financieres/logisvert/residentiel.html
- Conseils pour piscines et spas : https://www.hydroquebec.com/residentiel/mieux-consommer/conseils/piscines/
Action no 3 / Donnons une deuxième vie
Fabriquer de nouveaux objets nécessite des ressources naturelles et consomme des quantités importantes d’énergie. Il est donc logique d’essayer de prolonger la durée de vie des appareils existants ou d’opter pour des articles d’occasion. C’est possible lorsque les produits sont bien fabriqués, solides, et constitués de pièces qui peuvent être entretenues et remplacées.
C’est le cas de nombreux objets vintage et antiques, appréciés autant pour leur design intemporel que leur fabrication costaude. D’ailleurs, la fréquentation des lieux et plateformes de revente, friperies, ateliers d’artisans, ateliers de réparation, est une façon de nourrir une économie de proximité.
Un objet qui traverse l’épreuve du temps continuera souvent de gagner de la valeur, alors qu’un objet bon marché finira trop rapidement au dépotoir. Même chose pour un objet qu’on fait réparer : il maintient sa valeur et surtout, il continue de satisfaire nos besoins.
Pour des conseils de consommation, le magazine Protégez-vous (qui appartient à une organisation sans but lucratif) est une référence au Québec : https://www.protegez-vous.ca/ (Certains contenus sont disponibles gratuitement, d’autres sont offerts avec abonnement.)
Action no 4 / Collaborons!
La location et le partage de biens, plutôt que leur achat, sont souvent plus appropriés et économiques lorsque notre besoin est ponctuel. Moins d’objets en circulation, surtout lorsqu’ils ne servent pas sur une base régulière, est une manière de réduire la consommation énergétique globale.
Il existe au moins deux façons de mettre de l’avant cette approche de consommation collaborative.
On peut créer un réseau composé de voisins, membres de la famille, amis, qui s’entendent pour partager des outils, par exemple, afin de ne pas tout acheter en double, en triple… voire plus. C’est valable autant pour des outils spécialisés, dont on a besoin rarement, que pour la tondeuse dont on se sert généralement une seule fois par semaine pendant la belle saison.
Dans le même esprit : fréquentons les centres de location pour combler des besoins occasionnels. C’est étonnant ce qu’on peut y trouver!
Une autre manière de consommer de manière brillante est de le faire auprès d’entreprises qui ont des pratiques écoresponsables reconnues. Cela s’exprime de différentes façons, dont le respect de l’environnement (produits recyclés ou biologiques, procédés de fabrication non polluants, etc.).
Pour en connaitre plus sur les principes de développement durable :
https://www.environnement.gouv.qc.ca/developpement/principe.htm
Les actions proposées
Action no 1 / Pensons rechargeable
Plusieurs études l’ont confirmé, les piles domestiques rechargeables ont un impact environnemental environ 30% moins élevé que les piles à usage unique… à condition toutefois de les utiliser pour au moins 20 ou 30 cycles de charge et décharge, voire davantage. (Sur ce point, les calculs diffèrent d’un pays à l’autre; certaines études parlent de 50 cycles.)
Chose certaine, l’avantage s’efface si les piles ne sont pas rechargées des dizaines de fois pendant leur vie utile (environ 5 ans) car leur fabrication exige un effort plus grand, que ce soit sur le plan énergétique ou en ce qui touche l’extraction des ressources naturelles.
Soyons néanmoins assurés que la pile rechargeable est un meilleur choix pour les usages énergivores, mais un mauvais choix pour d’autres. Cela demande quelques précisions, les voici :
- Les piles alcalines à usage unique sont peu adaptées aux appareils qui consomment beaucoup d’électricité, comme les lampes de poche, jouets télécommandés, appareils photos munis d’un moteur et d’un flash. À ce moment, les piles rechargeables seront nettement avantageuses: non seulement pourrons-nous les recharger à de multiples reprises, elles offriront une meilleure performance en durée d’utilisation.
- Par contre, les piles rechargeables ne sont pas appropriées pour les appareils qui consomment peu d’énergie et peuvent fonctionner pendant un an, voire plus, avec les mêmes piles. C’est le cas notamment des télécommandes, des horloges, des détecteurs de fumée.
Un bémol sur les piles rechargeables : elles perdent de la charge plus rapidement que les piles à usage unique lorsqu’elles sont inutilisées. Donc, si on les laisse dormir dans un tiroir pendant des mois, on risque d’avoir une mauvaise surprise au moment où le besoin se présentera!
Question budget maintenant : l’écart de prix entre les piles à usage unique et les piles rechargeables a été réduit ces dernières années. Les piles rechargeables sont plus avantageuses à terme… mais toujours si on les recharge vraiment!
Action no 2 / Gérons la recharge!
Autour et dans la maison, on peut presque tout faire avec des outils à batterie rechargeable. Non seulement offrent-ils de la puissance, ils sont de plus en plus performants grâce à la capacité accrue des batteries, dont le poids tend aussi à diminuer.
Pour les petits appareils qui étaient autrefois obligatoirement alimentées par un fil électrique -comme les perceuses, les scies circulaires, les petits coupes-bordures-, les outils à batterie rechargeable offre une liberté de mouvement inégalée. Pour les plus gros appareils -comme les tondeuses, les souffleurs à neige, les scies à onglets-, on obtient une puissance étonnante, qui dépasse souvent celle des outils à fil.
Mais, qui dit batterie rechargeable… dit recharge! Voici donc quelques conseils. (Nous nous concentrons ici sur les piles et batteries au lithium-ion, qui représentent une technologie récente et répandue.)
- N’attendons pas que les batteries soient complètement déchargées avant de passer à la recharge. Cela vaut autant pour les piles à usage domestique que les batteries d’automobiles électriques.
- Les chargeurs de petites piles vont gérer automatiquement la recharge; on lance la recharge et on attend la lumière verte indiquant que l’opération est terminée.
- Les bornes de recharge d’autos électriques vont faire… ce qu’on leur demande de faire! Généralement, à moins d’un avis contraire du fabricant, nous devrions respecter la règle du 20-80. Soit éviter de descendre sous les 20 % de charge la majorité du temps, et ne pas dépasser 80 %.
Ce qui compte aussi dans le cadre d’une gestion efficace de l’énergie, c’est le moment choisi pour recharger. Pour donner un coup de pouce au réseau, surtout l’hiver, il suffit de programmer la recharge de l’auto en dehors des périodes de pointe (que sont le matin et le début de soirée). Quant à y être, pourquoi ne pas éviter ces pointes pour toutes les autres recharges de la maison?
(En prime, un dernier conseil: pensons à débrancher le chargeur de maison une fois les piles pleines afin de limiter la consommation inutile d’énergie.)
Action no 3 / Pensons entretien
Les outils électriques demandent moins d’entretien que les appareils équivalents à essence, mais cela ne veut pas dire aucun entretien!
Voici des conseils en vrac :
- Nettoyez les appareils après chaque utilisation (les résidus d’herbe, de terre, de neige) afin d’éviter qu’ils ne s’accumulent et finissent pas nuire au bon fonctionnement ou, pire, obstruer des moteurs et des sorties de ventilation;
- Vérifiez et nettoyez au besoin les contacts des batteries;
- Resserrez les vis et boulons qui peuvent se desserrer avec les vibrations, afin de maintenir en place toutes les pièces;
- Ne laissez pas la batterie en place après utilisation des outils;
- Rangez les batteries dans un endroit sec et tempéré : évitez les garages et caves humides et non chauffés;
- Soyez à «l’écoute» de votre appareil; s’il surchauffe ou peine à effectuer la tâche, donnez-lui une pause… ou changez de stratégie;
- Si l’appareil doit être rangé pour plusieurs mois, placez-le dans un endroit sécuritaire, rechargez la batterie à environ 50% et gardez-la dans un local chauffé, à l’abri, jusqu’à la prochaine saison d’utilisation.
Un conseil d’un autre ordre, qui vaut en tout temps: soyons soucieux d’acheter des produits de qualité plutôt que des modèles bon marché à durée de vie souvent très limitée.
Action no 4 / Pensons recyclage
Une règle d’or : ne jamais jeter des piles et batteries au rebut! Elles contiennent des métaux lourds (mercure, plomb, lithium, etc.) qui vont s’infiltrer dans les sols et nappes phréatiques en se détériorant. Si elles sont enfouies ou brûlées, ces objets vont libérer des vapeurs toxiques. Il y a aussi des risques d’incendie si elles entrent en interaction avec d’autres produits.
Même petites, les piles et batteries peuvent toutefois être encombrantes. Alors, pourquoi ne pas développer son propre système pour mieux gérer la situation?
Il suffit de respecter quelques consignes de base, soit de conserver les piles et batteries usées dans un endroit sec, un endroit idéalement facile d’accès pour faciliter les choses. Certains vont réserver un contenant en plastique avec couvercle pour mettre les piles usagées. On peut le placer dans un tiroir peu utilisé de la cuisine, dans un endroit facile d’accès de l’entrée, etc.
Les batteries hors d’usage pour outils et autres appareils étant plus grosses et lourdes que les piles, cela va peut-être nous inciter à nous en débarrasser plus rapidement. Alors, quelle belle idée de les déposer rapidement dans un centre de récupération-recyclage… et apporter en même temps les piles accumulées au fil du temps dans notre lieu secret!
À Lac-Mégantic, les piles et batteries peuvent être apportées à différents endroits, dont l’hôtel de ville (à gauche dans l’entrée principale) et l’Écocentre de la rue Pie-XI. Pour connaitre la liste complète, voici le lien : https://missionmegawatt.com/collectes-de-piles/
Action no 5 / Demandons les subventions!
À Lac-Mégantic, la CITÉ (Commission de l’innovation et de la transition écologique et énergétique) a mis en place un programme de subventions afin d’encourager l’achat de produits qui favorisent la transition énergétique.
L’aide financière, sous forme de cartes d’achat LM échangeables dans les commerces de la ville, va de 75 $ pour des outils électriques de jardinage jusqu’à 300 $ pour le remplacement d’une fournaise à l’huile par un système électrique. Dans certains cas, l’aide municipale s’ajoute aux subventions gouvernementales provenant d’autres sources.
Pour obtenir le tableau des subventions en 2025, voici le lien :
https://www.ville.lac-megantic.qc.ca/services-aux-citoyens/environnement/
À noter que les achats faits à l’extérieur de la ville entrainent une réduction de 50 % de l’aide municipale.
(Dans le tableau, vous constaterez qu’il y a aussi de l’aide financière pour des articles liés au volet environnemental, comme les couches lavables ou les barils de pluie.)
Les actions proposées
Action no 1 / Favorisons le transport actif
En toutes saisons, c’est frappant de constater à quel point les gens de Lac-Mégantic aiment marcher. C’est fantastique… mais il y a assurément moyen de faire encore mieux!
Souvent, on marche ou on se déplace à vélo par agrément, pour le plaisir. Pourquoi ne pas le faire aussi pour des raisons pratiques : aller au marché, au bureau de poste, au restaurant? Bien sûr, cela demande une planification différente du temps; c’est forcément plus long, mais cela peut être tellement plus agréable et apporter un sentiment de liberté qu’il vaut la peine d’expérimenter.
Voici quelques moyens simples de modifier nos habitudes :
- Remplacer les trajets courts en voiture (1 ou 2 kilomètres par exemple) par des déplacements à pied, à vélo… et même en trottinette;
- Garder un sac à dos près de l’entrée, à la maison, pour faciliter les courses par transport actif. Ou encore, installer un panier sur son vélo;
- Aller au travail à pied ou à vélo; pour commencer, le faire une fois par semaine, puis deux, puis trois… L’appétit vient en mangeant!
Nous pouvons même augmenter les effets bénéfiques du transport actif en écoutant de la musique (pour la découverte et la détente), en écoutant des podcasts (pour l’apprentissage) et en choisissant des trajets agréables (pour la beauté!).
Action no 2 / Optimisons nos déplacements
Il arrive évidemment que l’utilisation de la voiture est nécessaire. Il existe toutefois quelques stratégies pour réduire son impact environnemental, à commencer par optimiser ses déplacements. Voici des pistes :
- Regrouper quelques courses afin de faire une sortie optimisée; il suffit alors de prévoir un parcours qui limite la distance totale parcourue. Si nous nous déplaçons sur un territoire moins familier, utiliser des applications de navigation (comme Google Maps ou Apple Plans) permet de bâtir des trajets optimaux;
- Joindre l’utile à l’agréable en renforçant ses relations : pourquoi ne pas faire les courses avec son voisin, sa voisine, sa sœur, son frère, etc?
- Privilégier les commerces de proximité, cela évite de parcourir des centaines de kilomètres pour faire des achats, tout en renforçant le tissu commercial (et la vitalité) de sa communauté.
Action no 3 / Adoptons une conduite écoresponsable
Si vous avez déjà voyagé avec une personne qui conduit de manière « rude », vous avez déjà réalisé qu’il existe plusieurs façons de prendre le volant, et pas toujours les meilleures! Là encore, nous pouvons intervenir dans le but de réduire les émissions polluantes, voire même la pollution sonore. C’est ce qu’on appelle la conduite écoresponsable. Voici ce que cela implique :
- Accélérer en douceur et freiner progressivement;
- Réduire sa vitesse (en fait, respecter simplement les limites de vitesse!);
- Maintenir une vitesse stable sur la grande route et l’autoroute (en utilisant notamment le régulateur de vitesse lorsque les conditions sont favorables);
- Éviter de laisser tourner le moteur au ralenti;
- Réduire l’usage de la climatisation ou même du chauffage si possible (les sièges chauffants consomment moins d’énergie);
- Alléger la voiture en retirant du coffre les objets inutiles (moins de carburant ou d’énergie électrique consommé);
- Retirer les barres de toit ou les porte-vélos inutilisés (ils augmentent la résistance à l’air et donc, la consommation d’énergie);
- Prendre soin de son véhicule car une auto bien entretenue consomme moins de carburant et émet moins de CO2 (dans le cas d’un moteur thermique). On y arrive notamment en faisant les changements de filtre et les vidanges régulièrement, ainsi qu’en maintenant une pression de pneus optimale.
Action no 4 / Pensons à l’auto électrique
Une vaste majorité de conducteurs qui sont passés à l’auto électrique ne reviendraient pas en arrière. Un sondage réalisé l’automne dernier par le CAA auprès de plus de 16 000 conducteurs de véhicules électriques (VÉ) au Canada indique que 87 % des propriétaires comptent racheter électrique. Ils sont plus de 90 % à considérer que le coût de recharge électrique est plus avantageux que l’achat d’essence et ils sont près de 80 % à affirmer que le coût d’entretien est nettement inférieur à celui de leur ancien véhicule à essence. Consulter les résultats.
Il existe néanmoins un débat sans fin sur les impacts environnementaux négatifs de l’auto électrique comparativement à l’auto à essence. Mais, de plus en plus, un consensus se dégage : sur la durée de vie du véhicule, l’électrique a l’avantage, encore plus au Québec où l’empreinte carbone est l’une des plus faibles au monde grâce à l’énergie verte que représente l’hydroélectricité.
Chose certaine, le VÉ possède des atouts indéniables : zéro émission de CO2, pollution sonore réduite, coûts d’utilisation et d’entretien moins élevés. Selon le site Roulons électrique, le moteur d’un véhicule à essence compte plus de 250 pièces majeures alors que celui d’un VÉ en compte environ 50. Cela fait beaucoup moins de bris possibles! En savoir plus.
Bien sûr, si notre auto à essence fait encore parfaitement l’affaire, inutile de la changer. Or, lorsque l’occasion se présentera, il paraît aujourd’hui inévitable de mesurer le pour et le contre de l’auto électrique afin d’orienter sa décision d’achat.
Par contre, rouler électrique ne doit pas faire oublier les idées de transport actif proposées précédemment!

Défi # 1 – Réglons la température!
11 janvier au 26 janvier 2025

Défi # 2 – Faisons toute la lumière!
1er février au 16 février 2025

Défi # 3 – Sortons le sablier!
22 février au 9 mars 2025

Défi # 4 – Faisons des achats brillants!
15 au 30 mars 2025

Défi # 5 – Rechargeons nos batteries!
5 au 20 avril 2025

Défi # 6 – Modérons nos transports!
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Défi #7 – Pensons aux petits gestes!
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